- aliter
- ālĭtĕr, adv. [alis]
[st1]1 [-] autrement, d'une autre façon.
- tu aliter decernere eadem in causa non potuisti, Cic. Verr. 5, 56 : pour toi, avoir une décision différente dans une cause identique, c'était impossible.
- cum omnia aliter offendisset ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : ayant trouvé toutes choses autrement qu'il n'avait ordonné.
- aliter ac superioribus annis, Caes. BG. 5, 24, 1 : autrement que les années précédentes.
- quod iste aliter atque ut edixerat decrevisset, Cic. Verr. 1, 119 : parce que cet individu avait rendu ses décisions d'une manière différente de celle qu'avait fixée son édit.
- quod de puero aliter ad te scripsit et ad matrem de filio, non reprehendo, Cic. Att. 10, 11, 1 : ce fait d'avoir écrit à toi sur l'enfant autrement qu'à la mère sur son fils, je ne le blâme pas.
- cf. Cic. Fin. 5, 89; Att. 11, 23, 1.
- ne aliter quam ego velim meum laudet ingenium, Cic. Verr. 1, 24, pour qu'il ne loue pas mon talent autrement que je ne le voudrais moi-même.
- cf. Cic. Inv. 2, 66; Quinct. 84; Liv. 5 30, 1; 6, 41, 6 ; 8, 7, 20.
- non aliter nisi : non autrement que si, par aucun autre moyen que.
- aliter obsistere fato fatetur se non potuisse nisi ad has commenticias declinationes confugisset, Cic. Fat. 48 : il [Epicure] reconnaît qu'il n'avait pas d'autre moyen pour s'opposer au destin que de recourir à cette chimérique déclinaison des atomes.
- cf. Cic. Fat. 27; Fam. 1, 9, 21.
- negat aliter urbem se accepturum, nisi decreto accersitus esset, Liv. 32, 38, 4 : il déclare qu'il n'acceptera la ville qu'à la condition d'être appelé par décret.
- cf. Liv. 35, 39, 4 ; 37, 54, 8, etc.
- aliter cum tyranno, aliter cum amico vivitur, Cic. Lael. 89 : les relations sont d'une nature différente avec un tyran et avec un ami.
- aliter Diodoro, aliter Philoni, Chrysippo aliter placet, Cic. Ac. 2, 143 : Diodore est d'une opinion, Philon d'une autre, et d'une autre Chrysippe.
- aliter atque aliter : autrement et encore autrement.
- aliter atque aliter exprobrans mollitiam, Sen. Const. 18, 3 : lui reprochant ses moeurs efféminées en termes sans cesse renouvelés (de mille manières).
- cf. Sen. Nat. 6, 16, 1; Ep. 27, 9 ; 89, 5.
- alii aliter : les uns d'une façon, les autres d'une autre.
- aliter cum aliis loqui, Cic. Att. 7, 8, 1 : parler aux uns d'une manière, aux autres d'une autre.
- cf. Cic. de Or 2, 79; Div. 2, 46.
- reditus Demetrii aliter aliorum adfecerat animos, Liv. 39, 53, 1 : le retour de Démétrius avait produit des impressions diverses.
[st1]2 [-] autrement, sans quoi.
- di mentem illi dederunt, ut huic faceret insidias; aliter perire pestis illa non potuit, Cic. Mil, 88 : ce sont les dieux qui lui ont inspiré la pensée de dresser des embûches à mon client; autrement ce fléau n'aurait pas pu périr.
- cf. Cic. de Or. 2, 252 ; 3, 106; Lael. 74, etc..
- id sibi contendendum aut aliter non traducendum exercitum existimabat, Caes. BG. 4, 17, 2 : il devait, pensait-il, faire cet effort ou, à défaut, renoncer à faire traverser son armée.
- cf. Caes. BG. 5, 29, 2.
[st1]3 [-] [expressions]
- longe aliter est, Cic. Amer. 138 : il en est tout autrement. --- cf. de Or. 2, 365, etc.
- etsi aliter apud te est de Coriolano, Cic. Br. 42 : quoique chez toi il y ait une autre version à propos de Coriolan.
- est longe aliter in versibus, Cic. Or. 198 : il en va tout autrement en poésie.
* * *ālĭtĕr, adv. [alis] [st1]1 [-] autrement, d'une autre façon. - tu aliter decernere eadem in causa non potuisti, Cic. Verr. 5, 56 : pour toi, avoir une décision différente dans une cause identique, c'était impossible. - cum omnia aliter offendisset ac jusserat, Cic. Rep. 1, 59 : ayant trouvé toutes choses autrement qu'il n'avait ordonné. - aliter ac superioribus annis, Caes. BG. 5, 24, 1 : autrement que les années précédentes. - quod iste aliter atque ut edixerat decrevisset, Cic. Verr. 1, 119 : parce que cet individu avait rendu ses décisions d'une manière différente de celle qu'avait fixée son édit. - quod de puero aliter ad te scripsit et ad matrem de filio, non reprehendo, Cic. Att. 10, 11, 1 : ce fait d'avoir écrit à toi sur l'enfant autrement qu'à la mère sur son fils, je ne le blâme pas. - cf. Cic. Fin. 5, 89; Att. 11, 23, 1. - ne aliter quam ego velim meum laudet ingenium, Cic. Verr. 1, 24, pour qu'il ne loue pas mon talent autrement que je ne le voudrais moi-même. - cf. Cic. Inv. 2, 66; Quinct. 84; Liv. 5 30, 1; 6, 41, 6 ; 8, 7, 20. - non aliter nisi : non autrement que si, par aucun autre moyen que. - aliter obsistere fato fatetur se non potuisse nisi ad has commenticias declinationes confugisset, Cic. Fat. 48 : il [Epicure] reconnaît qu'il n'avait pas d'autre moyen pour s'opposer au destin que de recourir à cette chimérique déclinaison des atomes. - cf. Cic. Fat. 27; Fam. 1, 9, 21. - negat aliter urbem se accepturum, nisi decreto accersitus esset, Liv. 32, 38, 4 : il déclare qu'il n'acceptera la ville qu'à la condition d'être appelé par décret. - cf. Liv. 35, 39, 4 ; 37, 54, 8, etc. - aliter cum tyranno, aliter cum amico vivitur, Cic. Lael. 89 : les relations sont d'une nature différente avec un tyran et avec un ami. - aliter Diodoro, aliter Philoni, Chrysippo aliter placet, Cic. Ac. 2, 143 : Diodore est d'une opinion, Philon d'une autre, et d'une autre Chrysippe. - aliter atque aliter : autrement et encore autrement. - aliter atque aliter exprobrans mollitiam, Sen. Const. 18, 3 : lui reprochant ses moeurs efféminées en termes sans cesse renouvelés (de mille manières). - cf. Sen. Nat. 6, 16, 1; Ep. 27, 9 ; 89, 5. - alii aliter : les uns d'une façon, les autres d'une autre. - aliter cum aliis loqui, Cic. Att. 7, 8, 1 : parler aux uns d'une manière, aux autres d'une autre. - cf. Cic. de Or 2, 79; Div. 2, 46. - reditus Demetrii aliter aliorum adfecerat animos, Liv. 39, 53, 1 : le retour de Démétrius avait produit des impressions diverses. [st1]2 [-] autrement, sans quoi. - di mentem illi dederunt, ut huic faceret insidias; aliter perire pestis illa non potuit, Cic. Mil, 88 : ce sont les dieux qui lui ont inspiré la pensée de dresser des embûches à mon client; autrement ce fléau n'aurait pas pu périr. - cf. Cic. de Or. 2, 252 ; 3, 106; Lael. 74, etc.. - id sibi contendendum aut aliter non traducendum exercitum existimabat, Caes. BG. 4, 17, 2 : il devait, pensait-il, faire cet effort ou, à défaut, renoncer à faire traverser son armée. - cf. Caes. BG. 5, 29, 2. [st1]3 [-] [expressions] - longe aliter est, Cic. Amer. 138 : il en est tout autrement. --- cf. de Or. 2, 365, etc. - etsi aliter apud te est de Coriolano, Cic. Br. 42 : quoique chez toi il y ait une autre version à propos de Coriolan. - est longe aliter in versibus, Cic. Or. 198 : il en va tout autrement en poésie.* * *Aliter, pen. corr. Aduerbium qualitatis. Ci. Autrement, En autre maniere.\Aliter, geminatum. Cic. Aliter enim cum tyranno, aliter cum amico viuitur. D'une facon avec l'un, et d'autre facon avec l'autre.\Aliter leges, aliter philosophi tollunt astutias. Cic. Les loix d'une sorte, et les philosophes d'une autre.\Aliter atque aliter numen erumpens. Plin. En diverses manieres.\Diis aliter visum. Virgil. Dieu l'a voulu autrement.\Aliter dicimus ac Stoici. Cic. Autrement que.\Aliter, pro Alioqui. Liu. Colum. Autrement, Sans cela.
Dictionarium latinogallicum. 1552.